Vous souhaitez en savoir plus ?
PARIS MATCH
Jeanne Le Borgne04/04/2025 à 15:11
Quelque 490 associés réclament des comptes après avoir vu les 106 millions d’euros qu’ils avaient investis dans la société Émeraude Friends, basée à Paris, s’envoler. Tous craignent d’avoir été victimes d’un « système de Ponzi » quand le gérant affirme avoir été lui-même victime d’une escroquerie.
It's finally the beginning of the fight!
BY REUTERS
March 18 (Reuters) - Despite a weeks-long multinational crackdown, scam centres along the Thai-Myanmar border are still operating with up to 100,000 people working there, the top police general leading Thailand's operations against the fraud compounds told Reuters.
Thailand is fronting a regional effort to dismantle scam centres along its borders, which are part of a Southeast Asian network of illegal facilities that generate billions of dollars every year, often using people trafficked there by criminal gangs, according to the United Nations.
MYANMAR
by THE JAPAN TIMES
"In January, a 17-year-old high school student from Miyagi Prefecture traveled to Thailand after a Japanese man he had met through an online video game promised him a high-paying job abroad.
Using a flight ticket provided by the man, he arrived in Thailand and was eventually taken to a hotel in Myanmar, where he was forced to take part in a global scam operation involving tens of thousands of people along the Thai-Myanmar border."
UNE HISTOIRE INCROYABLE à PARIS!
"LE FAUX TRADER, LES 2 MILLIONS ET L'ASSOCIÉ DÉMEMBRÉ: DANS LE MARAIS, LA FUITE EN AVANT D'UN REDOUTABLE ESCROC"
Le Figaro / arnaque
par ROZENN MORGAT
Publié le 30/03/2025
" Le faux trader, les 2 millions et l’associé démembré : dans le Marais, la fuite en avant d’un redoutable escroc "
" RÉCIT EXCLUSIF - Grégory N. a escroqué une trentaine de personnes avant de disparaître en 2023. Un an plus tard, il réapparaissait sur un marché du Marais, peu après que le corps démembré de son associé ait été retrouvé à 400 kilomètres, dans une forêt.
Dans le 3e arrondissement, le bistrot accueille sa petite troupe d’habitués. La plupart sont commerçants dans les rues animées du Marais. Ils se déversent sur les tables ovales alignées le long du trottoir les soirs de semaine, surtout le jeudi, à quelques encablures de l’Hôtel de Soubise et de la place des Vosges. De près ou de loin, tout le monde finit par se connaître. C’est le charme des troquets dits «de quartier».
Dans ce paysage convivial, on croise le couple N.. Elle, souriante et affable, connue pour fabriquer des bijoux fantaisie auxquels elle a donné son nom, les bijoux Caroline Najman, qu’elle écoule dans deux boutiques parisiennes. Lui arbore l’allure décontractée des télétravailleurs. Il se présente comme trader, depuis Paris, pour la filiale londonienne de la société de courtage américaine RJO Brien – un mastodonte du secteur aux États-Unis. Les opérations sont peu risquées, dit-il, en glissant sa carte.
«Au lieu de placer en distanciel sur internet, on avait quelqu’un en face de nous, c’était plus rassurant», raconte Ludovic* aux enquêteurs de la Brigade de la répression de la délinquance astucieuse (BRDA) en 2023, après qu’il a confié de l’argent à Grégory N., et qu’il n’a jamais revu ni l’un ni l’autre. Vient alors de débuter une vaste enquête préliminaire – dont les premiers éléments ont été révélés par Paris Match – sur ce quinquagénaire, sa compagne, Caroline, mais aussi la sœur de celui-ci, Stéphanie K. et son fils, Giulian K.. Comme Ludovic, d’autres rencontrent Grégory N. dans ce bistrot, et investissent d’importantes sommes d’argent – plusieurs milliers d’euros – à partir de 2021, pensant ainsi les faire fructifier grâce à ses placements sur les marchés financiers.
Château de cartes
Pourtant, Grégory N. ne possède aucun agrément lui permettant d’exercer en tant que trader. S’il a certes exercé légalement par le passé, les sociétés anglaises qui lui servent à réceptionner l’argent de ses clients sont en réalité immatriculées dans le secteur textile. Il les a maquillées en les baptisant de noms proches de celui de la véritable société de courtage américaine : «RJO PRO», «RJO PRO LTD», «RJO BRIEN ASSOC LTD»... Grégory N. se trouve en réalité à la tête d’un édifice construit en pyramide de Ponzi. Un château de carte qui menace de s’effondrer.
Il s’écroule quand certains de ses clients demandent à récupérer les fonds qu’ils lui ont confiés. À partir de 2022, d’autres constatent des approximations dans les relevés mensuels qu’ils reçoivent. D’autres encore, excédés par leur courtier dont ils sont sans nouvelle, ont contacté les services du vrai RJO Brien. On leur a répondu qu’ils avaient été escroqués. Depuis, la filiale française prévient sur la page d’accueil de son site qu’elle a été victime d’une usurpation d’identité.
Accusés d’avoir floué une trentaine de personnes, pour un préjudice de plus de deux millions d’euros, Grégory N., sa femme, sa sœur et son fils, ainsi qu’un cinquième individu sans lien familial avec les N., sont aujourd’hui convoqués devant le tribunal correctionnel de Paris, le 3 avril, pour escroquerie en bande organisée. Le procès, qui devait se tenir à cette date, aura finalement lieu en octobre prochain, compte tenu de la complexité de l’affaire, et du risque de renvoi qui planait sur l’audience. L’escroquerie pourrait n’être que l’arbre cachant la forêt, car Grégory N. se trouve aussi mis en examen dans une affaire criminelle : celle du meurtre de son associé, dont le corps démembré avait été retrouvé dans une forêt de l’Ain, en mars 2024.
Cadre familial
Grégory N. recevait ses clients à quelques pas du bistrot où il les rencontrait. Dans un appartement en fond de cour, loué sur Airbnb, il avait disposé un bureau simple. Dessus, des écrans hérissés de graphiques présentent les cours des salles de marchés. À l’issue du premier rendez-vous, il remet aux victimes des contrats falsifiés portant l’en-tête «RJO Brien».
Certains clients viennent de récupérer les fruits de la vente d’un appartement. D’autres, forts d’une petite expérience dans les placements, veulent les diversifier. Tous sont en tout cas assez fortunés et informés pour prendre le risque d’investir plusieurs milliers d’euros. Le bouche à oreille dont bénéficient les N. rassure. Quand il ne reçoit pas dans ses bureaux, Grégory donne rendez-vous dans la boutique de Caroline. Les clients y croisent parfois les deux adolescents du couple. Courtois lors de la première rencontre, Grégory N. s’implique aussi dans le suivi de ses clients. «Il nous appelait pour nous informer de l’actualité de notre investissement, il nous disait qu’on était en train de gagner de l’argent», se souvient Lucas* devant les enquêteurs.
Un certain David les contacte ensuite. Présenté comme un employé de RJO Londres, lui procède alors, dans un anglais à l’accent américain impeccable, aux derniers paramétrages des contrats : l’évaluation du risque et la mise en place de relevés mensuels, grâce auxquels les clients pourront, en théorie, suivre l’évolution de leurs placements. Lors des investigations, les policiers de la BRDA n’ont retrouvé aucun virement de Grégory N. attestant d’un salaire versé à ce fameux David. Un David portant le même nom de famille a bien été employé dans la vraie société de courtage, mais l’homme qui usurpe son identité est en réalité Adel B., le complice de Grégory N., qui officie comme traducteur et intermédiaire auprès des clients. Les deux hommes entretiennent une relation ambiguë, conflictuelle. Ils se sont rencontrés dans les cercles des N., car Adel B. est un ami du cousin de l’épouse de Grégory. Chez les N., tout ou presque passe par la famille.
Aujourd’hui, ceux qui comparaîtront aux côtés de Grégory N. lui jettent la pierre, et assurent qu’ils vivaient dans la crainte de ses réactions, «sous son emprise». «Il me disait : “Si je tombe, tu tombes avec moi”», raconte Adel B. en garde à vue. Il décrit un homme lunatique, «agressif» puis soudain «mielleux». «Foufou sur les marchés», «passionné» par la bourse «dès son enfance», disent aussi à son sujet des proches de l’escroc présumé. En garde à vue, l’homme préfère à ces qualificatifs celui de «travailleur». Et avec Caroline ? Leur couple est «passionnel», répond-il.
Millions envolés
L’intéressée réfute, elle, avoir jamais vanté lors de soirées parisiennes les mérites de son trader de mari, comme l’affirment certaines victimes. S’il est encore répertorié à «Greg Amour» dans son téléphone, il s’agit d’ailleurs, précise-t-elle aux enquêteurs, de son ex-mari, car le couple a divorcé en 2017. «On avait consulté un psy pour arranger les choses, on essayait de recommencer, mais on n’arrêtait pas de se disputer», ajoute-t-elle. Nombre de SMS que Le Figaro a consultés confirment l’ambiguïté de leur relation. Au gré de désaccords fréquents, l’argent y reste toujours le sujet de discussion principal. Ces échanges interrogent aussi sur les dénégations de la créatrice de bijoux, car certains SMS portent sur les contrats des victimes, mentionnées par leurs prénoms. D’autres font aussi référence à un compte en cryptomonnaie de Caroline N., ou encore à de l’argent viré par Grégory sur le compte de Caroline.
En parallèle, les enquêteurs ont saisi le stock des boutiques Caroline Najman, d’un montant d’un million d’euros. Mais aucune trace de l’argent des victimes. Ni sur les comptes que Grégory N. avait ouverts au nom de son neveu, de sa sœur ou de sa femme - à leur insu, jurent ces derniers. Ni lors des perquisitions aux domiciles des prévenus. Les deux millions d’euros semblent comme envolés dans la nature. La clé du mystère pourrait se trouver ailleurs, enfouie dans un dossier criminel entre les mains de la police judiciaire, et qui concerne le meurtre d’un homme, Idriss*, dont les liens avec Grégory N. questionnent les enquêteurs.
Dans le Marais, où les proches de Grégory N. comme ses clients l’ont déjà aperçu - toujours en coup de vent -, l’homme, originaire du Val-de-Marne, se fait surnommer Michael, Billy, ou Le Boss. «Je pense qu’il (Grégory) se faisait racketter par lui, parce qu’il lui donnait des enveloppes quand il le voyait», se souvient Jean*, victime de l’escroquerie. Ce jour-là, l’irruption d’Idriss dans son rendez-vous avec le courtier en sonne automatiquement le terme. Mais l’intéressé ne pourra jamais exposer les raisons de sa visite. En mars 2024, son corps est découvert démembré à 400 kilomètres, dans une forêt de l’Ain. Depuis, Grégory N., qui avait disparu en même temps que lui un an plus tôt, a été mis en examen et placé en détention provisoire dans le cadre de cette affaire.
Tantôt présenté comme l’associé, tantôt comme l’une des victimes de l’escroquerie, l’homme fréquente Grégory, mais peu ses cercles. Aucune des victimes ne dit ainsi avoir aperçu son imposante silhouette dans le bistrot où les N. avaient leurs habitudes. À sa femme, Grégory dit qu’il s’agit d’un «ami d’enfance». Giulian K., le neveu de Grégory N., se souvient quant à lui avoir été «recadré» plus jeune par Idriss. «Idriss c’était du lourd, c’est quelqu’un qui fonctionnait en bande», note Adel B., qui se souvient aussi des insultes proférées par Grégory à son insu. «Bamboula, le renoi, Boukhake (...). Le nègre aussi», énumère-t-il devant les enquêteurs de la BRDA.
En mai 2023, la relation des deux hommes s’était brutalement obscurcie. Interrogés par la PJ, deux proches d’Idriss racontent que Grégory N. avait une dette envers leur ami. Mais aussi que les comparses avaient rendez-vous en Angleterre pour rencontrer un employé de RJO Brien, car Idriss se méfiait de Grégory. «Depuis une semaine, il avait des doutes. Il demandait de l’argent mais ne recevait pas de virements», explique le premier. D’après le second, l’étrange attelage prévoyait d’ouvrir une société de courtage à Chicago. Idriss trompait-il son entourage sur la nature de ses affaires avec le faux trader ? Ou ce dernier se jouait-il de lui ?
«Vitrine»
Quoi qu’il en soit, tous deux disparaissent en mai 2023, époque à laquelle la pression des clients floués par Grégory N. s’accentue. Caroline N. reçoit depuis des semaines des messages incendiaires de victimes. Certains la croisent en larmes dans la rue et n’osent plus la questionner. Giulian K. se trouve lui aussi aux prises avec des relations qui demandent leur argent. Un an passe, pendant lequel la famille de Grégory et les victimes n’entendent plus parler de lui. Quand un jour de mai 2024, il réapparaît soudain sur un marché du Marais. L’homme fait la queue, son panier sous le bras, l’air placide dans une mise décontractée.
Depuis, Grégory N. construit sa défense en chargeant Idriss. Aux enquêteurs, en garde à vue, il assure avoir été «pris au piège» de l’escroquerie, face à un «mec sanguinaire, sans foi ni loi». «Les juges, ça lui passe au-dessus de la tête. Ces gens ont une toile d’araignée dans les prisons de France. (…) J’étais dans un étau», poursuit-il, sans s’étendre sur le réseau criminel de ce mystérieux mort, ni revenir sur cette année où tous deux ont disparu. «Moi, j’étais une vitrine, le blanc, juif». «Combien de fois il a voulu aller au bureau de ma femme pour aller la fracasser, il avait vu mes enfants», renchérit-il. «Il me tenait.» "
*Les prénoms ont été modifiés
UNE ENQUETE QUI MET EN AVANT ET ENFIN DE NOMBREUX TEMOIGNAGES, VICTIMES D'ARNAQUE
AN INVESTIGATION THAT HIGHLIGHTS AND FINALLY MANY TESTIMONIES, VICTIMS OF SCAM
LE MONDE
Damien Leloup et Florian Reynaud
5/03/2025
Le CHIFFRE /The FIGURE
DEUX EXEMPLES / TWO EXAMPLES
L'inventivité n'a plus de limites
Inventiveness no longer has limits
Would you like to know more?
Le Figaro
On 7/03/25 by Steve Tenré
Very interesting article that sheds international light on the mafia and criminal organization of this new scourge
LE FIGARO
dated of 11/01/2025
Six personnes ont été mises en examen vendredi à Paris dont cinq ont été écrouées, soupçonnées d'avoir participé ces dernières années à des escroqueries aux cryptomonnaies, a appris l'AFP samedi auprès du parquet de Paris.
«Six personnes déférées ont été mises en examen par le magistrat instructeur. Les chefs de mise en examen sont les suivants : vol en bande organisée, blanchiment aggravé, participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime, accès et maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données commis en bande organisée, étant précisé que tous ne sont pas mis en examen sous l'ensemble de ces qualifications», a précisé le ministère public.
«À l’issue des débats contradictoires devant le juge des libertés et de la détention, cinq des six mis en examen ont été placés en détention provisoire» tandis que celui qui était mineur au moment des faits a été placé sous contrôle judiciaire, a indiqué encore le parquet. Vendredi, le parquet avait confirmé l'information du Parisien d'après laquelle 14 personnes avaient été interpellées dans le cadre d'une information judiciaire ouverte le 5 novembre 2024 par la section de lutte contre la cybercriminalité du parquet de Paris.
1,2 million de préjudice
Le quotidien indiquait que plusieurs suspects étaient d'origine serbe, ce qu'a confirmé une source proche du dossier. D'après le parquet, les investigations ont été confiées à la BRDA (Brigade de répression de la délinquance astucieuse de la police judiciaire parisienne) et aux gendarmes du COMCYBER-MI (Commandement du ministère de l'Intérieur dans le cyberespace).
Le mode opératoire serait le suivant: «les mis en cause sont soupçonnés d'avoir proposé des investissements fallacieux, et de prétendre vérifier la fiabilité financière de leurs victimes par un virement en cryptomonnaie, tout en observant les codes créés pour en obtenir le déverrouillage», d'après le parquet. Toujours de même source, «le préjudice est estimé à plus d'1,2 million d'euros. Des saisies ont été effectuées, de comptes bancaires, de cryptomonnaies, de véhicules et de maroquinerie de luxe, pour un montant estimé à plusieurs centaines de milliers d'euros».
La magistrate Johanna Brousse, vice-procureur au parquet de Paris et chef de la section de lutte contre la cybercriminalité, a salué sur LinkedIn la «première perquisition avec un e-dog, Snatch le chien cyber, formé à la détection des composants informatiques».
Une arnaque de plus mais très révélatrice des acteurs
L'enquête sur cette escroquerie aux cryptomonnaies révèle plusieurs détails importants :
1. Origine des suspects : Plusieurs suspects seraient d'origine serbe, selon une source proche du dossier[2][5].
2. Services d'enquête impliqués :
- BRDA (Brigade de répression de la délinquance astucieuse de la police judiciaire parisienne)
- COMCYBER-MI (Commandement du ministère de l'Intérieur dans le cyberespace)[2][5]
3. Mode opératoire des escrocs :
- Proposition d'investissements fallacieux
- Prétexte de vérification de la fiabilité financière des victimes par un virement en cryptomonnaie
- Observation des codes de déverrouillage pour accéder aux fonds[2][5]
4. Ampleur de l'escroquerie :
- Préjudice estimé à plus d'1,2 million d'euros[2][5]
- Saisies importantes : comptes bancaires, cryptomonnaies, véhicules et maroquinerie de luxe
- Valeur des saisies estimée à plusieurs centaines de milliers d'euros[2][5]
5. Innovation dans l'enquête : Utilisation d'un "e-dog" nommé Snatch, un chien spécialement formé pour détecter des composants informatiques lors des perquisitions[2][3].
Cette affaire souligne l'importance croissante de la lutte contre la cybercriminalité et l'adaptation des méthodes d'enquête face aux nouvelles formes d'escroqueries liées aux cryptomonnaies.
Citations:
[1] https://journalducoin.com/actualites/escroquerie-crypto-en-france-14-personnes-arretees-pour-un-prejudice-de-1-2-million-d-euros/
[2] https://www.leparisien.fr/faits-divers/escroqueries-aux-cryptomonnaies-six-personnes-mises-en-examen-a-paris-12-01-2025-HW2ILRLCFBE65CN4AG36FZPLEA.php
[3] https://www.rudebaguette.com/2025/01/six-suspects-incarceres-a-paris-pour-des-escroqueries-liees-aux-cryptomonnaies/
[4] https://www.lyoncapitale.fr/technologies/attention-aux-arnaques-au-bitcoin-voici-la-methode-des-escrocs
[5] https://www.arabnews.fr/node/500220/france
[6] https://actu17.fr/justice/escroqueries-aux-cryptomonnaies-a-plus-d1-2-million-deuros-six-suspects-mis-en-examen-a-paris.html
TRANSLATION
The investigation into this cryptocurrency scam reveals several important details:
Origin of suspects: Several suspects are of Serbian origin, according to a source close to the file25.
Investigation services involved:
BRDA (Brigade for the repression of cunning delinquency of the Parisian judicial police)
COMCYBER-MI (Command of the Ministry of the Interior in Cyberspace)25
Procedure for scammers:
Proposal for fallacious investments
Pretext to verify the financial reliability of victims by a cryptocurrency transfer
Observation of unlock codes to access funds25
Scale of the scam:
Damage estimated at more than 1.2 million euros25
Important seizures: bank accounts, cryptocurrencies, vehicles and luxury leather goods
Value of seizures estimated at several hundred thousand euros25
Innovation in the investigation: Use of an "e-dog" named Snatch, a dog specially trained to detect computer components during searches23.
This case underlines the growing importance of the fight against cybercrime and the adaptation of investigation methods in the face of new forms of cryptocurrency-related scams.
Summary of the cryptocurrency fraud case
### Key facts
- 6 people indicted in Paris
- 5 people placed in pre-trial detention
- 1 minor placed under judicial supervision
### Charges
- Organized theft
- Aggravated money laundering
- Participation in a criminal conspiracy
- Fraudulent access to an automated data processing system
### Investigation context
- 14 people initially arrested
- Investigation opened on November 5, 2024
- Led by the cybercrime unit of the Paris prosecutor's office
### Main elements
- Cryptocurrency-related scams
- Estimated damages of over 1.2 million euros
- Significant seizures of criminal assets and property
### Additional details
- Some suspects reportedly of Serbian origin
- Investigation conducted by BRDA and COMCYBER-MI
- Scam involved fake investments and observing crypto wallet unlock codes
- First use of an "e-dog" trained to detect computer components during searches
This case highlights the growing importance of combating cybercrime and the adaptation of investigation methods to new forms of cryptocurrency-related fraud.
Want to know more?
Three fraudulent apps have infiltrated the Play Store and the App Store to strip you
October 4, 2024 at 16:14
01.NET.com
by FLORIAN BAYARD
Une vaste arnaque de type « pig butchering » sévit sur Android et iOS. Découvertes par les chercheurs de Group-IB, des applications frauduleuses se sont glissées sur le Play Store et l’App Store et cherchent à siphonner toutes les économies des utilisateurs…
A vast "pig butchering" scam is raging on Android and iOS. Discovered by Group-IB researchers, fraudulent applications have crept into the Play Store and the App Store and seek to siphon all users' savings...
FROM CLEMENT DOMINGO
Ethical hacker
Voir son profil ci-dessous. See his profile below
Un autre exemple très bien décrit d'une arnaque courante : le piratage de votre ordinateur!!!
Another very well described example of a common scam: hacking your computer!!!
HIS POST:
🎬" 🔴Comment une femme a tout perdu (de sa vie...) en 5mn
C'est un des extraits les +justes que j'ai vu passer ces dernières années de toute l'industrie du cinéma !
Il est tiré du film The Beekeper sorti en 2024.
Voici en 5 étapes comment cette femme PERD ABSOLUMENT TOUT"
🎬🔴How a woman lost everything (of her life...) in 5 minutes
This is one of the most fair excerpts I have seen in recent years from the entire film industry!
It is taken from the film The Beekeper released in 2024.
Here are 5 steps how this woman LOSS ABSOLUTELY EVERYTHING...
On 7/08/2024
Reportage au journal de 20H00 sur TF1
Comment fonctionne ces camps retranchés
Compound in MYANMAR
How do these entrenched camps work?
Report
ONE STORY
LE JOURNAL: LE MONDE
Very interesting article
BFM CRYPTO
An interesting article
ALL THE NEWS ON THE WORLD OF CRYPTO
Concerning: FRANCE OR EUROPE
SPECIAL FILE
Scam
"THE PERSON WHO INSPIRED ME CONFIDENCE SEEMED VERY PRO"
PAGE 8 of newspaper
INVESTIR
FROM THE ARICLE OF 01NET
AdélaÏde Chapleau